Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les peuples

Les Hemlaris & la Cité de Rubis

Les habitants de l’Empire du Trône de Rubis sont des Asiatiques apparentés à l’Asie du Sud-Est. C’est un melting-pot culturel très varié dont les membres placent le respect et la position de chacun dans l’ordre des choses au-dessus de tout. Les Hemlaris sont assez sexistes et très xénophobes. Ils emploient un système administratif qui contrôle le déplacement des étrangers. Mais celui-ci ne fonctionne vraiment qu’à Cymiad et dans ses grands ports, le reste de l’empire étant trop vaste pour que ce contrôle soit vraiment efficace. Les Hemlaris ont une hostilité toute particulière pour l’Hégémonie. Les Guerriers de l’Empereur, des forces d’élites copiés sur les légions Ordinatorii sont connus pour ne jamais se rendre, une réputation de fidélité et de courage qui se vérifie même avec ses plus modestes habitants.

Apparence générale : Asiatiques proches des peuples de la Thaïlande, l’Indonésie ou encore la Chine du Sud. La taille varie d’1m75 à 2m05.  Leur peau est hâlée, de dorée à brune, leurs yeux bridés, et leurs cheveux noirs ou châtains. Les métissages sont très nombreux et les apparences variées. Il est courant chez les Hemlaris aisés de se teindre les cheveux de couleurs éclatantes ou criardes, rouge compris.

Traits de personnalité : fiers, xénophobes, sexistes, courageux jusqu’au sacrifice ; organisés et respectueux des conventions et de la hiérarchie. Les disparités locales sont cependant nombreuses à cause de la variété des ethnies et cultures locales. C’est cependant un peuple raffiné de bâtisseurs et d’ingénieurs doués.

Langage : le khuo-qin-thahaa-hmi, que tout le monde appelle Hemlaris pour se faciliter la vie. Son écriture est idéographique (elle s’apparente aux sinogrammes chinois) et si elle reste assez complexe à apprendre, elle est d’un usage répandu et accessible.

Vertus : l’Honneur avant tout. La place de chacun dans l’ordre des choses est sacré, mais les Hemlaris jugent aussi de l’honneur individuel et des Vertus comme moyen d’élévation sociale et de considération. Puis le Courage, qu’ils ont à foison, les Hemlaris n’ont pas de honte à fuir un adversaire mais ils ne se rendent jamais. Les duels sont toujours importants, puisque le vaincu n’admettra sa défaite que si son adversaire fait preuve d’Honneur.

Organisation : Empire qui a souvent des allures de fédération de territoires féodaux. Il est géré par une efficace et énorme administration civile. L’empire est gouverné par une puissante aristocratie jalouse de ses privilèges avec à sa tête l’impératrice du Trône de Rubis. Les plus hautes fonctions administratives sont héréditaires et ne se transmettent que de père en fils. Les femmes de pouvoir ne sont pas si rares mais elles sont soumises à l’autorité des chefs de famille et ne choisissent ni qui elles vont épouser ni sera leur destin. Les femmes sont des monnaie d’échange pour des alliances ou des concubines et à peine mieux traitées que la moyenne du « doma » le bas peuple. Ce dernier (petits artisans, fermiers et pécheurs, ouvriers etc…) est respecté et considéré mais il peu de droits et est traité comme des serfs. La bourgeoisie est quant à elle beaucoup plus libre et nettement plus progressiste.

Religion : Une variante du Concile Divin, qui fait la famille impériale les dépositaires du Mandat Céleste ; cela veut dire que l’Impératrice est considérée comme d’essence divine. C’est un schisme de l’Eglise, qui domine la société Hemlaris. Son Eglise n’est donc plus dépendante de celle d’Anqimenès et de ses prophètes qui la considèrent comme une hérésie. Le Mandat Céleste est très riche de rituels variés et fait la part belle aux ancêtres mythiques, voire divinisés.

Ennemis & alliés : l’Hemlaris a des bonnes relations commerciales avec presque tout le monde, mais limite fortement ses échanges diplomatiques avec tout le monde. Ses deux ennemis sont avant tout l’Hégémonie (ils sont en état de guerre, même s’il n’y a plus d’armées en marche depuis des décennies), et les Cités-Unies, malgré des échanges commerciaux fructueux. L’Hemlaris a des relations un peu houleuses avec Armanth à qui elle a dû céder des avantages commerciaux exorbitants qu’elle ne peut renier.

Capitale : Cymiad, la Cité de Rubis, puissante, somptueuse et ordonnée, capitale de l’empire avec pratiquement 600 000 habitants.

Production & commerce : la liste de ce que produit l’hemlaris serait sans fin, son empire fournit une quantité de matières premières, mais on peut citer la soie, le bronze, l’acier, les céramiques, les teintures et les encres, la poudre explosive et les feux d’artifice, la draperie de marine et de til, le me-kwei (une bière proche du saké) et d’autres alcools, et les esclaves de luxe. L’Empire importe beaucoup de métaux, du lin, des épices, des esclaves pour le Haut-Art et les denrées alimentaires du sud et de l’Etéocle.

Notes culturelles : L’Hemlaris est une mosaïque de peuples et d’ethnies sous la tutelle de l’Imperatrice du Trône de Rubis, et donc localement, on peut facilement trouver des cultures différentes du modèle décrit ici. L’esclavage y est commun, répandu et très dur mais il fait la part belle au Haut-Art et aux esclaves de Maisons de Plaisirs. Il est très fréquent aussi bien dans le petit-peuple que la noblesse de vendre une, voire plusieurs, de ses filles une fois adolescentes dans des Maisons de Plaisirs ou de répudier une épouse de la même manière. La société Hemlaris est en pleine évolution avec le progressisme de la bourgeoisie inspirée par le modèles d’Armanth.

Noms :

  • Masculin : Adung, Chen, Boontung, Taniat, Banjit, Hanuman, Durmi, Hong, Mlathi, Nankun, Engh, Hongswa, Prahong, Vaython.
  • Féminin : Wanii, Yai, Yindee, Nata, Aini, Sun, Cahaya, Taya, Cundi, Sondhi, Annuyai, Choi, Len, Daychanee, Emyarang.

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