Q/R 3 : les questions étranges qu’on nous pose sur les Chants de Loss.
Florilège des questions/commentaires les plus décalées, étrange, impromptues, surréalistes, drôle ou juste absurdes qu’on a pu recevoir pour les Chants de Loss, le jeu de rôle :
Y’a pas de races comme les elfes et les nains dans votre jeu, ce n’est pas de la fantasy ?
En effet, ce n’en est donc pas, pas plus alors que Conan, les Dames d’Avalon, Le trône de Fer, Le Sorceleur ou encore les Légendes de la Table Ronde.
Pourquoi y’a que des filles qui ont créé ce jeu de rôle ?
Heu… parce que ? Sinon, des contributeurs ayant travaillé dès le début aux principes et concepts des Chants de Loss, comme Igor Polouchine, Julien Salamin et Yann Décombaz savoureront la remarque.
Pourquoi ce n’est pas un système de jeu narrativiste ?
Parce qu’on aime bien les vieilles machines à vapeur crachotantes et soufflantes. Sinon, tout le monde est invité à se saisir du JDR et faire ce qu’il veut des règles. C’est votre univers, une fois qu’il sera édité, plus le nôtre ! Et nous serions curieuses de voir cela.
Pourquoi y’a pas de créatures et d’objets magique ?
Oui, c’est vrai, y’en a pas. Juste une faune incroyable et exotique, des objets et créatures légendaires, des mythes et des superstitions dont on ne sait ce qui est vrai et faux et des artefacts technologiques inconnus et effrayants. Mais y’a pas d’objets magiques, et pas de bestioles magiques, en effet…
C’est quoi le Da Vinci-punk ?
Toute l’explication est ici : http://www.loss-jdr.psychee.org/2016/09/22/quest-ce-que-le-da-vinci-punk/ . Il suffit en général de chercher dans le menu en tête du site internet, juste sous le logo, il y a tout et tout est classé.
Est-ce qu’on peut jouer un groupe de Terriens Perdus débarquant sur Loss ?
Oui, on peut, en théorie. En pratique, cela devient un peu plus difficile, une discussion sur le groupe Facebook les Chants de Loss en parle, je recopie la réponse ici :
90% des terriens perdus, non secourus/aidés par des lossyans (même capturés et asservis dans le même temps) meurent dans les 8 à 15 jours au MAXIMUM suivant leur arrivée.
Si la faune ne les bouffe pas dans le premier jour, la flore les empoisonnera dans les deux ou trois à venir. Et s’ils s’en tirent, genre, champions de la survie en milieu ultra-hostile, ce sont les maladies humaines propres à Loss (des microbes et virus qui doivent se battre contre des lossyans portant pour 1/4 d’entre eux des symbiotes qui sont des super antibiotiques et antiviraux) qui se chargeront d’eux. Un rhume peut arriver à tuer un terrien sur Loss. Donc je vous dis pas ce qui se passe s’il choppe une bronchite ou une grippe locale.
Oui… c’est de suite moins glamour pour des idées de scénarios avec des débarquements de terriens perdus en groupe se démerdant tout seuls dans une nature hostile. Même Indiana Jones aurait vraiment peu de chance face à Loss.
Non, mais c’est pas un peu trop un JDR de filles ?
Je ne sais pas ce qu’est un jeu de rôle de filles, et on nous le demande très souvent. Mais si un univers de JDR violent, rude, inégalitaire, avec des cultures et peuples sexistes, patriarcales, de l’esclavagisme, des lois et des traditions injustes et enfin des conflits, des complots et des guerres constantes est un JDR de filles, je le note. Par contre, non en effet, il n’y a aucune différence entre hommes et femmes dans la technique et les capacités des deux genres. La seule différence est culturelle et sociale.
Non, mais c’est pas un JDR sexiste ?
Ça aussi, on nous le demande souvent. Ça dépend de ce que vous appelez sexiste. L’univers l’est. La mécanique du jeu et ses concepts et son esprit ne le sont pas, loin de là. Après si un univers sexiste et dur fait pour vous un JDR sexiste, je suppose que vous n’aimez pas non plus Pendragon, Miles Christi, l’Appel de Cthulhu ou encore Runequest par exemple ?
Est-ce qu’on peut y faire jouer des enfants ?
Non : y’a des JDR bien mieux adaptés que cela, le ton des Chants de Loss, le jeu de rôle, se veut adulte (je n’ose dire sérieux, les serious games, je laisse cela aux autres). Mais des thèmes comme la complexité des relations hommes-femmes, les différences sociales, l’injustice, les complots, les guerres, l’esclavage, ne sont pas des thèmes que je ferai connaitre à des enfants ou à de jeunes adolescents.