Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
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Les explorateurs & la cartographie

Note : comme on vous aime bien (et qu’on écoute vos suggestions), on a prévu quelques mises à jour, dont la première à l’heure où j’écris ces lignes.

L’exploration est un élément d’intrigue et de contexte important sur le monde de Loss, qui, finalement, reste à découvrir. Il est très peu cartographié au-delà des grands centres urbains des Mers de la Séparation et les cartes fiables sont rares. Une carte exacte, c’est un trésor sans prix, aussi bien pour des marins, des voyageurs, que des guildes marchandes et des officiers militaires. Et c’est alors sans surprise que l’on peut saisir que des batailles ont eu pour enjeu des cartes et des cartographes !

Donc, c’est d’eux que nous allons parler, et du travail énorme qui consiste à les accompagner, les protéger, et assurer la réussite de leur travail et leur retour à la civilisation en sécurité.

Un brin de technique

La cartographie est une Spécialisation du Talent Géographie (Talent de Sagesse -Connaissances). Le Talent Géographie et sa Spécialisation regroupent les savoirs et techniques nécessaires pour tous les usages dont nous allons discuter plus bas. Quelques points en Arts Littéraires et Arts Graphiques (Talents d’Honneur –Arts) sont un plus recherché pour concevoir les cartes, les annoter et les illustrer.

Un peu d’histoire…

Jusqu’à il y a un peu plus d’un siècle, les cartes connues du monde de Loss avaient pour point central Anqimenès, capitale de l’Église, représentant l’espace connu de manière cosmogonique. Elles étaient pour la plupart compilées à partir de sources plus anciennes et des informations directement issues des Livres du Dogme. Leurs créateurs étaient des copistes, qui ne vérifiaient ni les informations géographiques, ni la topographie, ni les distances qu’on leur communiquait. On peut alors se demander à quoi servait les cartes, mais leur usage était d’illustrer des cours de théologie, d’histoire, de civilisation et de philosophie, non de fournir une aide pour se déplacer et parcourir le monde. Et, en gros, personne ne se fiait réellement aux cartes pour voyager.

Et puis arriva l’essor de l’astronomie. Si L’Église n’aime pas vraiment qu’on étudie les étoiles et les planètes, elle a rapidement compris l’intérêt que pouvait avoir l’exploitation de l’astronomie pour parvenir à définir des positions géographiques précises sur Loss. Les constellations, connues depuis l’aube des temps pour la divination, se sont changées en points de repère pour les premiers balbutiements de la cartographie moderne. La technique de navigation par triangulation astronomique a très vite explosé et s’est répandue dans toutes les marines connues, d’autant que les boussoles sont imprécises et d’usage très compliqué sur Loss (voir le Livre du Monde).

Dès lors, les premières cartes fiables furent celles de régions connues et de trajets par terre et mers très fréquentées. Quelques Conseils de cités-États, des princes et des maitres-marchands voulurent accéder à ces nouvelles cartes pour définir les frontières de leur territoire, pour exposer leur puissance, ou simplement par luxe, et cherchèrent à financer qui pouvaient les dessiner. Mais pour pouvoir tracer des cartes toujours plus exactes, utiles et détaillées, il ne fallait pas que des artistes-cartographes ; il était nécessaire d’aller sur place, d’arpenter le terrain et d’y passer le temps nécessaire aux relevés et aux mesures, avec de savants calculs exigeant les meilleures connaissances en géométrie.

Les puissances de Loss se mirent donc à financer des expéditions dotées de tout le nécessaire à leur mission et, en l’espace d’un siècle, le métier de cartographe et de géomètre-arpenteur, très souvent maitrisé par les Génies de Loss, se répandit. Chaque cité-État a désormais son école, même si les plus prestigieuses sont à Samarkin, Armanth et Omiris. Mais la profession de cartographe reste peu répandue, autant qu’elle est recherchée. Elle exige beaucoup de ressources, de temps, et il faut avoir des moyens confortables pour faire appel à ce corps de métier. Enfin, et c’est sûrement le plus vital à saisir, la cartographie, non seulement considérée comme une nécessité dont on ne saurait se passer, est aussi un enjeu stratégique et militaire fort. Et bien sûr, cela veut dire qu’on ne fait pas ce que l’on veut des cartes, et que les cartographes eux-mêmes ne sont pas tout à fait libres de leur activité.

Le métier de cartographe

La cartographie est passée d’un art de copistes et d’intellectuels à un une science de terrain en l’espace d’un siècle. Et si elle fait toujours appel à des artistes de talent, enlumineurs, graveurs, illustrateurs et imprimeurs, qui officient dans le confort de leurs ateliers et bibliothèques, le cœur du métier est composé d’individus le plus souvent aventureux, versés dans la géométrie, l’astronomie et l’arpentage. La plupart de ces spécialistes sont formés dans des écoles spécialisées, mais on va trouver quelques génies et d’érudits versés dans ces sciences et parfaitement compétents. Il faut dire que les traités sur la géométrie, la cartographie et la mesure des distances astronomiques commencent à se répandre.

Dans tous les cas, ce n’est pas un métier répandu. S’il est très recherché par les puissants, les autorités des cités-États et les grandes organisations de Loss, cela reste une profession qui exige un très haut niveau de culture et de savoir-faire qu’il est difficile d’atteindre. En gros, la formation demande soit un génie remarquable, soit des coûts en apprentissage particulièrement importants. Dis autrement, c’est un luxe, et cela représente des études longues, que seuls quelques aristocrates, bourgeois et maitres de guildes sont en mesure de payer pour leurs enfants.

Enfin, et c’est un point important et paradoxal, alors qu’on en convoite les services, ce n’est pas du tout un métier bien vu au sein des riches familles ayant les moyens d’en payer la formation. Les cartographes vont sur le terrain, marchent dans la boue, au milieu des gueux, traversent les mers, arpentent les terres inconnues ; bref, ce sont des aventuriers dont la fonction les envoie souvent loin de chez eux et les force à côtoyer le bas-monde et vivre sur les routes. Pour la bourgeoisie et l’aristocratie, que l’un de leurs enfants souhaite une telle vie est une idée totalement déraisonnable, voire méprisable. Il vaut autrement mieux devenir magistrat, notaire ou lettré, tous des métiers considérés comme nobles et surtout, dépourvus de risques.

Ainsi, la plupart des cartographes sont un peu des gens hors-norme : soit des individus remarquablement doués, issus de familles relativement peu argentées pour qui c’est forcément une opportunité, soit de riches quidams qui ont défié leur propre famille pour parvenir à leurs fins. Dans tous les cas, l’étiquette d’Adventorii, autrement dit de personnages un peu marginaux, leur colle forcément à la peau.

Pour information, un cartographe employé pour de l’arpentage local gagne environ 2 à 4 andris d’or par mois lossyan ; cela va jusqu’à plus du double, sans compter les primes et récompenses de mécènes, pour un cartographe de marine et d’exploration. Cela reste un métier fort rentable, surtout quand le cartographe parti à l’aventure peut, par la suite, monnayer ses cartes et ses relevés.

Les cartes

Connaitre le terrain, les routes, les courants, les profondeurs et les voies navigables, les points de repère visuels, les dangers des mers et des terres, c’est non seulement un bien inestimable pour le commerce et les déplacements, mais c’est surtout la base de toute stratégie militaire réussie. Au-delà de ça, c’est aussi, pour un prince ou un maitre-marchand, l’assurance de pouvoir prétendre, carte à l’appui, à la propriété d’une parcelle de terre et de ses richesses. Dans le même ordre d’idée, qu’un stratège possède les plans détaillés d’une cité et il a dans les mains ses faiblesses et ses secrets. Ainsi, aucune carte, pourvu qu’elle soit moderne et fiable, n’est un objet innocent. Et si les cartes indiquent fort rarement l’emplacement d’un trésor, il est fréquent qu’elles en soient un par elles-mêmes.

Avant de parler des cartes en elle-même, parlons des lois qui les entourent. Peu ou prou, elles se retrouvent partout de manière similaire. La plus courante concerne la propriété intellectuelle des cartes : quel que soit le commanditaire, une carte appartient à la cité-État de celui qui l’a produit ou a payé pour la faire produire. Il est strictement interdit, et sous peine de mort en théorie, bien que ce soit rarement le cas, de faire commerce ou mettre en circulation des cartes hors de sa cité-État d’origine, y compris dans des empires comme l’Hégémonie ou l’Hemlaris. Quant aux cartes de cité et de port, s’il est autorité de faire des relevés de cadastre par quartier pour n’importe quel cartographe, posséder une carte complète d’une cité ou d’une installation portuaire, sans autorisation dument certifiée des autorités est un crime de trahison ! Il est inutile de parler de la cruauté exemplaire qui attend celui qui vend ce genre de cartes, sa famille comprise. La même sévérité s’applique sur toute carte détaillée de fortifications et palais, bien entendu.

Ainsi, les cartographes en fonction dans une cité-État sont notoirement contrôlés et souvent mis sous surveillance, d’autant plus s’ils travaillent pour les autorités, les forces militaires et navales… ou simplement s’ils sont réputés de talent. Cette pression constante n’est pas forcément bien pesante, elle équivaut à ce que s’attends à connaitre un fonctionnaire travaillant pour les services publics. Mais elle reste cependant assez encombrante pour que les cartographes soient fort prudents sur qui leur demande des cartes, et sur ce que l’on fait d’elles.

Quant aux cartes, les plus sensibles sont archivés, numérotés, certifiés par des sceaux, et on s’arrange en théorie pour savoir exactement combien il en existe de copie et où chacune se trouve. Ainsi, un jeu de cartes de marine récupéré dans la cabine d’un navire ennemi est un butin de prix. Une menace suffisante pour qu’il soit fréquent que certaines cartes soient codées, ou volontairement faussées pour être confondues avec les bonnes cartes d’un jeu donné.

Les cartes sont copiées par gravure et impression sur vélin traité et souvent imperméabilisé ; les plaques de gravure les plus précieuses sont protégées comme n’importe quel autre trésor de valeur stratégique. Mais même les cartes les plus communes sont toujours conservées avec soin. Il n’y a guère que les cartes anciennes à valeur purement décorative ou les cartes générales à grande échelle à être traités comme des objets de commerce de faible valeur et copiées sans précautions. Dans ce dernier cas, on les considère avant tout comme des œuvres décoratives.

Quelques exceptions concernent les plus grandes cités de Loss ; entre leurs dimensions et l’essor de l’imprimerie et de la lecture, les gens se sont mis à réclamer des cartes pour ne pas se perdre et il est assez courant de pouvoir acheter un dépliant sur mauvais papier fournissant de quoi s’y orienter efficacement. Les cartes routières existent aussi, mais elles sont peu répandues et on ne les trouvera que dans les guildes marchandes, les capitaineries et certains grands caravansérails. Ici, il ne s’agit pas de prudence stratégique, mais plutôt d’intérêts commerciaux : connaitre les bonnes voies commerciales est un privilège que ne vont pas lâcher les grandes compagnies marchandes.

Et enfin, il y a les relevés et les cartes de territoires inexplorés, des caches de pillage ou de trésors enfouis ou, plus rares encore, les routes d’accès à des Ruines Anciennes. Ces cartes-là sont toujours uniques, souvent destinées à un commanditaire ou un client et ne cessent de l’être qu’une fois que l’information qu’elles contiennent ne constitue plus un enjeu stratégique ou commercial majeur. Elles peuvent être très détaillées, c’est ce qu’on espère souvent, ou avoir été tracés avec des repères et relevés sommaires par un illettré. Mais dans tous les cas, ces cartes vers l’inconnu ou des trésors au-delà de l’imagination sont ce qui alimente la vision romantique du métier de cartographe, et la fascination du public pour ce métier.

Les expéditions & l’exploration

Si protéger un cartographe chargé de relevés les terres agricoles et les surfaces forestières d’un seigneur local n’exige pas plus de choses qu’un bon guide et trois ou quatre chasseurs et gros-bras compétents, cela devient d’autant plus compliqué que la mission de cartographie s’étale dans le temps et sur de grandes distances. Et avec l’hostilité de la nature de Loss, tout voyage dans l’inconnu court de bonnes chances d’être le dernier.

À quoi ressemble une caravane de cartographie ?

Dès qu’on parle d’aller loin et prendre des relevés cartographiques, il faut bien comprendre qu’il faut prévoir grand, solide et pour la durée. Une caravane d’exploration, c’est un cartographe et ses deux ou trois assistants ; parfois même deux cartographes, selon la quantité de travail et les risques encourus. Il faut y ajouter un guide compétent, un négociant habitué à arrondir les angles en cas de rencontre, plusieurs éclaireurs qui connaissent le terrain, et une escorte armée d’une quinzaine d’hommes au moins. Mais il faut aussi un cuistot et son assistant pour nourrir tout ce monde, un palefrenier pour s’occuper des montures et des animaux de bât, autant de cochers qu’il y a d’attelages portant le matériel, les vivres, le nécessaire pour bivouaquer et, si on veut être prudent, un médecin pour soigner les inévitables blessures et maladies.

Il faut donc imaginer une caravane complète de quatre à six attelages, une bonne trentaine de personnes, et au moins autant de montures et animaux de bât. Et ceci est encore une assez petite caravane peu défendue, qui n’aura pas une autonomie supérieure à un mois ou deux. Plus le voyage est long et en territoire sauvage, et plus il faut accroire le personnel nécessaire et les dimensions de la caravane, jusqu’à arriver au double de qui est cité plus haut pour une mission de trois ou quatre mois. Très rapidement, la nécessité de se tourner vers des navires lévitant s’impose.

À quoi ressemble une expédition en navire lévitant ?

Je serai tentée de dire qu’on prend les mêmes et qu’on recommence, mais abordons le problème de voyager dans l’inconnu avec un navire lévitant. Ces vaisseaux ne peuvent se poser que sur une surface aquatique disposant d’assez de profondeur pour cela. Sinon, ils doivent rester statiques en lévitation, ce qui n’est pas du tout pratique et consomme du loss-métal. Mais l’autre souci est que pour parvenir à réussir une expédition de cartographie en navire lévitant, il faut là aussi prévoir grand : au moins un galion. Et les voyages les plus longs pensent en termes de flotte, de deux ou trois bâtiments, voire plus.

Et ici, on parle alors d’un personnel conséquent. Le cartographe doit pouvoir explorer et arpenter le terrain et prendre des relevés. Il sera souvent accompagné d’érudits et génies, des botanistes, des taxidermistes et naturalistes, et leur personnel. Il faut prévoir des bivouacs fréquents et des animaux de monte pour des reconnaissances. Il faut bien entendu une escorte armée (les navires civils sont rarement pourvus de soldats formés), des guides, des éclaireurs, un palefrenier, etc, sans compter qu’il faut gérer les quantités de vivres nécessaires à l’expédition. C’est une affaire qui engage 30 à 50 personnes, plus l’équipage de 130 marins et spécialistes de bord environ ; ça mange et ça boit beaucoup, et exigera d’autant plus de haltes de repos et de réapprovisionnement que l’expédition ira loin et en terre inconnue. S’il s’agit d’une expédition majeure organisée par une cité-État, elle sera sans doute militarisée, et on comptera alors plutôt 400 personnes que 200, ainsi qu’un navire fortement armé.

Et ça paye bien ?

Vu ce que cela coûte aux mécènes et aux organisateurs de ces expéditions, pas forcément tant que cela ; on gratte sur les dépenses autant que c’est raisonnablement possible. Si les spécialistes indispensables et les officiers qui participent sont assez bien rémunérés, le personnel d’escorte et d’intendance est rarement bien loti et touche juste un peu plus que l’équivalent de n’importe quelle mission de commerce. Il ne peut compter que sur les primes en revenant à bon port, qui dépendent de la générosité du commanditaire… et du capitaine.

Cependant, les hommes qui se lancent dans ces aventures sont souvent motivés par autre chose que la paye : d’abord, c’est moins risqué que la guerre et reste mieux payé que le service de bord commun. Ensuite, il y a le prestige d’être un des hommes partis à la découverte de l’inconnu, un prestige qui offre autant de gloire que d’éventuelles retombées d’ascension sociale. Enfin, il y a les opportunités de découverte de trésors divers, de pillages possibles, sans oublier la valeur que représente la possibilité de monnayer ce qu’on aura appris de terres inconnues. Les marins de Loss ne sont en général pas des soldats disciplinés et, tout capitaine le sait, il vaut mieux les laisser s’emparer de quelques richesses qui satisferont à leur avidité, plutôt que de le leur interdire au risque d’une mutinerie ou d’un pillage qui dérape en massacre.

Un dernier point, qui reste une réalité frappante. Dans ces expéditions, on peut compter environ 3 à 5% cumulatif de pertes humaines par mois lossyan. En un an (une année lossyane dure 585 jours), c’est entre un tiers et la moitié de l’équipage qui sera sans doute mort, de maladie, d’accidents, de règlements de compte, d’attaques par des créatures sauvages, etc… Ce qui fait le malheur des uns fera le bonheur des autres : pour les survivants, la prime et le butin qu’ils peuvent espérer en seront d’autant plus fastes.

Exemple d’une expédition d’exploration & cartographie

L’expédition Arrelus (Du nom d’Arrelus Nici, capitaine-mavigateur et cartographe) a inventoriée pendant plus d’une année lossyane les côtes inexplorées à la sortie sud-est des Mers de la Séparation. Considéré au départ comme expédition mineur, commanditée par un collège d’armateurs d’Armanth, après deux autres tentatives échouées.

A bord d’une goélette, L’Élégant, voici le détail de l’équipage complet de l’expédition :

Officiers & encadrement : Un Capitaine, un navigateur, un premier maitre, un chef-machiniste, un second maitre et médecin, un maitre.charpentier
Intendance de bord : deux machinistes, deux cuisiniers, deux charpentiers un armurier, un pourvoyeur, un médecin assistant.
Hommes de bord : 14 matelots, deux vétérans de marine, 7 soldats de marine, 5 canonniers.
Passagers : un cartographe, un dessinateur-naturaliste, un géologue, trois assistants-arpenteurs, un astronome de marine, un botaniste.

Total : 49 hommes.

L’Élégant embarquait aussi deux kilos de loss-métal en barres de moteur à lévitation, dix kilos de poudre, une cinquantaine de lampes à mellia, cinq moras vivants, une vingtaine de canards, et deux sikas pour leur lait. Il était aussi armé de douze canons. Il emportait pas loin de 70 tonneaux de provisions et matériel, ce qui représentait une charge lui interdisant toute tentative de manœuvres rapides ou complexe.

A son retour victorieux, l’expédition Arrelus ne comptait plus que 38 membres. Parmi les morts, deux des membres de l’équipe scientifique. Mais les survivants revinrent avec des trésors, surtout sous forme de cartes, de rapports de marine, de connaissance des vents et des courants, mais aussi de nouvelles plantes et essences, plusieurs symbiotes inconnus et des animaux jamais vus. On murmure que le plus précieux de ce que rapporta Arrelus fut gardé secret car lui et l’équipage de l’Élégant furent très richement récompensés à leur retour. Mais plus raisonnablement, les informations géographiques réunies justifiaient une telle générosité.

Prix et tarifs de cartographie

  • Nécessaire complet de cartographie de voyage : cordes d’arpenteur, instruments de mesure astronomique, compas solaire, instruments d’écriture et de dessin, loupe, niveaux à pendules et papiers et calques. 20 Kg, dispo 2. 10 AO
  • Carte décorative des Mers de la Séparation : jolie à afficher sur un mur. 5AA
  • Carte régionale : Un peu pareil, mais plus détaillée, et plus utile pour s’orienter. 5AA
  • Carte régionale ou maritime détaillée : carte terrestre ou maritime, faite pour fournir des informations détaillées et utiles. Toujours archivé, numéroté, et parfois codée. Dispo 2. 1 AO à 30 AO selon la taille et le niveau de détail de la carte.
  • Carte des vents et des courants : une carte marine d’une large section des Mers de la Séparation (de terre ou de mer) très précise et donc très précieuse, souvent un des trésors les plus chers d’un navire. Le prix qui suit est celui qui se pratique en trafic de ces cartes, elles ne sont jamais mises en vente et très strictement contrôlées. Dispo 3. Au moins 50 AO à jusqu’à bien plus cher !
  • Plan détaillé de cité : un de ces fameux plans très surveillés. Mêmes remarques sur la disponibilité que ci-dessus. Dispo 3. 100 AO et plus.
  • Carte de région inconnue : il est rare d’en voir une en vente, mais cela peut arriver ; il vaut mieux alors se méfier de sa fiabilité. Dispo 2. De 5 à 100 AO

Une réflexion sur “Les explorateurs & la cartographie

  • BlueTree

    Super article qui projette bien avec un groupe de PJs autour ou avec un cartographe !

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