Et une nouvelle critique pour les Chants de Loss !
Nous sommes actuellement à 7 participants (ou 8, je sais plus, j’ai pas recompté ce matin) à cet exercice périlleux de la critique d’un jeu de rôle. Y compris des gens qui ont découvert le jeu comme joueurs, sur internet, sans avoir jamais vu la boite de jeu ou l’avoir eu dans les mains ! Et c’est pas grave, justement, nous l’avons mentionné dans le règlement :toute personne qui connait assez les Chants de Loss pour tenter d’écrire une critique peut participer ! Bon, alors, ça vous dis une boite collector dédicacée avec tous ses accessoires ? Viendez participer !
« 24 … C’est le nombre d’années à ce jour auquel j’ai joué à des jeux de rôles.
Warhammer V2 et V3, Dongeons & Dragons, Vampire, Polaris, Prophecy, Cthulhu, Inquisitor, Star Wars, ce sont les principales aventures que j’ai vécu jusqu’à aujourd’hui.
(J’ai aussi fait beaucoup de jeux de figurines, mais c’est une autre histoire).
L’univers Stempunk, la fantaisie, le fantastique, l’historique, tout cela m’interesse depuis aussi loin que je me souvienne. J’ai connu ces années durant lesquelles se déclaré rôliste c’était comme annoncer que vous faisiez partie d’une secte étrange et dangereuse, fait totalement revendiqué, modifié, amplifié et assumé ! Non mais !
J’ai beaucoup joué, masterisé seulement quelques fois, mais depuis quelques temps, quelques années, c’était plus … calme.
Et puis un jour, alors qu’en fait je cherchais des infos sur les futures jeux de figurines en financement participatif … PAF ! Je tombe sur la page du financent des Chants de Loss.
On se calme !
Je vous vois venir, je vous sens en haleine face à ce suspens intense mais je vais y mettre fin de suite et vous refroidir … NON, ce moment n’a pas changé ma vie.
Je sais, quelle tristesse.
Mais par contre il a éveillé un intérêt certain pour cet univers.
Parce que les Chants de Loss, c’est bien tout un univers, un monde que depuis ma participation au financement, je découvre petit à petit, fébrile et impatient, un peu comme un gamin qui attend Noël, ou le scientifique patientant que le calculateur crache son résultat.
Mais bon, bla bla bla, qu’en est-il exactement ?
Et bien c’est une groOosse claque !
23/20 ! (Je ne met pas 25 à cause de quelques boulettes d’orthographes et de mise en page, j’ai du en voir trois toutes petites, mais je ne suis pas Bernard Pivot).
JE SUIS TRANSPORTÉ !!
Peu importe ce que l’on considère, la qualité est exemplaire, l’écriture, les illustrations, les reliures, rien n’a été laissé au hasard, tout est soigné, élégant.
On sent le sérieux du travail, la passion des créatrices, leur envie de faire partager leur monde, leur univers.
Et c’est réussi haut la main.
On se surprend à dévorer le livre premier en une nuit alors qu’on s’était promis de ne pas se coucher tard pourtant.
Car même sans jouer, cet univers unique nous absorbe, nous envoûte, nous voulons savoir, connaître chaque petit détail de ce monde imaginaire « Da Vinci-Punk », et qui pourtant souvent nous rappelle tellement le nôtre, passé ou présent, et d’ailleurs le lien existe et est renforcé par l’histoire et le biais des « Terriens Perdus ».
Ils peuvent être vous, moi, l’inconnu dans la rue, la star du showbizz, n’importe qui, ils existent dans notre monde et sur Loss.
Et les autres archétypes ne sont pas moins réussis, intrigants, charismatiques mais si facilement identifiables à nos connaissances bien réelles.
L’effort d’imagination pour incarner son personnage ou endosser le rôle du maître de jeu est du coup minime, mais ce n’est absolument pas au détriment de la profondeur du jeu, loin de là.
Il nous est fourni moult détails, précisions, descriptions, juste assez pour faciliter l’accès à un novice et permettre au plus expérimentés de scène donner à coeur joie.
Ici pas de nains rancuniers, pas d’elfes magiciens, mais des hommes, rien que des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses (et leurs symbiotes), des bateaux-lévitants et des animaux fantastiques, sur une planète encore majoritairement inconnue, dangereuse et secrète.
L’aventure n’attends que nous.
Les Chants de Loss est donc une réussite artistique à tous les niveaux, un jeux bien pensé à la fois facile d’accès et néanmoins riche, en un mot :
Exemplaire !
Il faut également joindre à tout cela les déjà nombreux suppléments gratuits disponibles en ligne qui eux aussi sont de la même facture que les livres (la reliure en moins bien évidemment), car oui le monde de Loss s’étoffe encore un peu plus chaque jour et les joueurs sont consultés, écoutés, entendus, chouchoutés.
Le monde des autrices devient alors aussi notre monde, et l’aventure est commune.
Le pari est gagné !
Je n’ai pas (encore) lu les romans (oui parce qu’il y a des romans aussi, toujours en cours pour le dernier tome, en fait l’une des autrices à du s’apercevoir qu’écrire un roman s’était trop facile alors elle a apparemment décidé de s’occuper en réalisant en même temps un jeu de rôle base dessus … SO EASY ! ), mais après la lecture des livres du JDR, ils seront sans doute mes achats pour Noël (vous vous souvenez le gamin qui attend … ?)
Je vous laisse, j’ai le supplément Voyages à dévorer. »
joentraemmir