Les Chants de Loss, le Jeu de Rôle
Les news

Une nouvelle critique de krikroune

Pour le jeu-concours qui s’est fini il y a quelques jours, nous avons reçu beaucoup de critiques, et on ne vous en a prtagé que quelques-unes, alors comme en ce moment, la production au sein des CDL est pas mal confidentielle (on travaille sur Armanth, et sur des choses qu’on ne peut pour le moment pas partager sur le site), on vous partage les critiques en question !

« J’apprécie le format sous lequel se présente les Chants de Loss, à savoir un premier tome décrivant l’univers de façon détaillée (l’abondance de ces détails montre d’ailleurs qu’Axelle n’a pas chômé afin de rendre son univers crédible et vivant) permettant ainsi de découvrir et s’immerger dans ce monde, suivi d’un deuxième présentant la création de personnage et la mécanique de jeu pour enfin terminer sur le dernier tome qui livre les secrets de Loss.
Je trouve cette « découpe » très cohérente car, à la manière d’un film ou d’un roman, elle suit une progression logique: on pose les bases du décor, on présente les acteurs et on finit par les révélations.
De plus le fait de disposer de 3 tomes bien distincts et pratiques dans leur format facilite leur manipulation et permet de les transmettre aux joueurs autour d’une table (du moins pour les 2 premiers tomes), ce qui est plus compliqué lorsque le jeu de rôle est condensé en un seul gros volume…

En ce qui concerne la présentation graphique de l’ensemble, elle est de toute beauté mais il aurait été difficile qu’il en soit autrement quand on connaît le travail d’Axelle en tant qu’illustratrice et quand on voit celui des personnes dont elle s’est entourée pour l’épauler. Chaque illustration trouve ainsi parfaitement sa place tout au long des pages afin de venir soutenir ou souligner le contenu des textes qu’elles accompagnent. Je tiens d’ailleurs à dire un grand bravo à tous les illustrateurs qui ont participé à ce projet car ils ont réussi à s’imprégner de l’esprit des Chants de Loss tout en y appliquant leur propre style, de sorte que malgré la diversité de ces styles, l’ensemble reste très cohérent, ce qui n’est pas une mince affaire (je me permets de dire cela pour avoir vu des JdRs pour lesquels ce n’était franchement pas le cas, certaines illustrations semblant avoir été choisies au hasard et « jetées » là au hasard…).
Le maquettisme et la mise en page, sous la houlette d’Alysia Loretan, est un modèle de clarté, les textes sont aérés et très lisibles, on ne se « perd » jamais dans sa lecture, ce qui la rend très agréable (ça m’a été particulièrement utile pour pouvoir boucler la lecture des tomes dans les temps ^^ ).
En résumé, je pourrais dire que les livres allient la praticité à l’esthétique et qu’ils valent déjà la peine d’être possédés par ce simple aspect.
Mais à cela vient se rajouter l’autre atout des Chants de Loss, sans lequel ce JdR ne serait peut-être qu’un bel objet, à savoir le contenu!

Pour parler de ce contenu, je suivrai donc le même découpage que celui des tomes principaux:

L’univers:

à l’attention des MJs adeptes d’univers basiques pliés en 2 pages, passez votre chemin! Plonger dans Les Chants de Loss, c’est découvrir un univers qui déborde de détails, à la précision quasi-encyclopédique, à tel point qu’il doit être, selon moi, possible de répondre à n’importe quelle question qu’un joueur pourrait être amené à se poser à son sujet. Un univers foisonnant au point que ses tomes principaux s’accompagnent déjà d’une myriade de suppléments « satellites » (en PDF) gracieusement développés et mis à disposition par les autrices, abordant différents aspects de la vie lossyane.
Mais cette univers, c’est surtout un univers que se tient parfaitement quelque soit l’angle sous lequel on l’aborde, fruit du travail qu’Axelle a fourni lors de l’élaboration de ses romans (qu’il faut que je lise d’ailleurs :wink: ), que ce soit au niveau de sa faune et de sa flore, de l’organisation sociétale de ses différents peuples, etc…
Cet univers répond à l’appellation de « Da Vinci-Punk », à savoir un univers fictif dans lequel la révolution industrielle a eu lieu en même temps que la révolution scientifique correspondant à la période de la Renaissance terrestre, permettant la mise en pratique d’inventions que les génies terrestres n’ont jamais pu appliquer.
A cet aspect scientifique et technologique vient se rajouter tout l’aspect lié aux intrigues et guerres de pouvoir que se livrent les différentes factions parmi lesquelles l’Eglise du concile divin ou l’ordre des Marchands pour n’en citer que deux, mais aussi tous les mystères qui gravitent autour de l’existence de ruines antiques recelant parfois de bien étranges artefacts mais surtout de grands dangers…
Bref tout ce qu’il faut pour nourrir l’imagination des Mjs et ainsi remplir les aventures des Pjs de péripéties diverses et variées!
Et puisque l’on parle de MJ, de PJs et d’aventures, venons-en à ce qui va animer et articuler tout cela, à savoir:

le Système ou mécanique de jeu:

L’ensemble du jeu est « motorisé » par un autre bébé d’Axelle, le système Openrange dans une mouture spécifique aux Chants de Loss; ce système a été conçu pour mettre en avant les actions héroïques des PJs à travers la mécanique des Exploits et de la Légende, une mécanique qui colle particulièrement au type de personnages incarnés par les joueurs dans les Chants de Loss, à savoir des aventuriers mais surtout des Héros en devenir, qui vont donc se retrouver face à des situations périlleuses…Et quoi de mieux pour un Héros que de se sortir de ce genre de situation à travers des Exploits ?
Pour rentrer davantage dans le détail, la mécanique consiste, lors de la résolution d’une action, à additionner un Trait+ un Talent + 1D10 contre une difficulté estimée par le MJ, difficulté que les joueurs peuvent choisir d’augmenter afin de réaliser un Exploit, ce qui leur donne accès à des bonus sur l’effet de leur action en cas de réussite ou peut être transformé en Fursa (jeton pouvant être dépensé pour obtenir un bonus de +5 sur son jet, il est possible d’en obtenir lorsqu’un adversaire rate un exploit).

Il faut noter par ailleurs que les différents archétypes de personnages proposés octroient des augmentations gratuites en fonction de certaines situations (de même que certains équipements ou objets), augmentations se matérialisant sous la forme de bonus à rajouter au résultat du jet.
Bien que ne l’ayant pour l’instant pas testé en situation réelle, le système semble, à la lecture, simple et fluide dans sa mise en pratique .

Pour en revenir aux archétypes évoqués précédemment, ils sont suffisamment nombreux pour ne pas paraître restrictifs lors de la création des personnages, d’autant que le système permet d’en changer au cours de l’évolution des PJs si d’aventure leur ancien rôle ne leur convenait plus.

Les Secrets;

je ne m’étendrai pas sur cette partie afin de ne pas risquer de déraper, mais je me contenterai de dire que j’ai été agréablement surpris par le métaplot principal et, je le redis car c’est un élément que j’affectionne dan un univers, par sa cohérence et la façon dont il s’intègre dans l’ensemble.
Comme Axelle l’avait promis, aucun secret de l’univers ne reste caché au MJ à la fin de sa lecture, si bien que ce dernier pourra sans peine organiser la révélation de tel ou tel mystère sans crainte de nuire à l’ensemble ou de faire un impair…

En bref et pour finir cette critique, j’ai été enchanté par la lecture des Chants de Loss le JdR , lecture qui a renforcé mon envie de me plonger dans les romans éponymes ainsi que mon envie de rapidement emmener mes joueurs dans cet univers.
J’en profite pour une fois de plus adresser mes félicitations à toute cette équipe qui est parvenue à mener ce projet à son terme et d’aussi belle façon :wink:

Ps: ma lecture m’a aussi permis de repérer quelques coquilles dont une qui est un peu plus « visible » et récurrente du fait de sa position: dans le livre 2, dans la partie « système de jeu », il est écrit systpme de jeu en haut des pages. »

krikroune

Laisser un commentaire